Comment dénoncer le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux

Dernière mise à jour le 16 mai 2016

Le cyberharcèlement est un phénomène qui malheureusement prend de l’ampleur depuis quelque temps. On pense que près de 10 % des jeunes sont victimes de cette violence numérique sur les grands réseaux sociaux. Principales victimes les filles, entre 13 et 16 ans.

harcelement

Les réseaux sociaux ont fini par comprendre l’urgence de réagir face à ce phénomène et ont mis en place des pages spéciales pour dénoncer ces cas de cyber harcèlement en ligne. Leur rapidité de réaction s’est beaucoup améliorée. Il était temps. Le cyberharcèlement est un délit, on ne le dira jamais assez. N’oubliez pas de conseiller de faire des captures d’écran des publications incriminées, elles serviront de preuve en cas de poursuites. Elles seront aussi d’une redoutable efficacité pour obtenir des réseaux sociaux la fermeture des comptes des harceleurs.

Voici comment contacter les principaux réseaux sociaux utilisés par les jeunes pour dénoncer un cas de cyberharcèlement.

Harcèlement sur Facebook

Sur Facebook, le plus simple est de se rendre sur le profil du harceleur et cliquer sur l’option « signaler ». Vous devrez ensuite remplir le formulaire proposé. Facebook vous permettra de le bloquer, de l’occulter, de lui envoyer un message ou de le dénoncer pour que le réseau social examine le compte incriminé.

facebook signalmeent

Messenger propose aussi une option dans son menu pour signaler une conversation comme étant du spam ou comportant un caractère abusif.

Facebook propose aussi une page spécifique à partir de laquelle envoyer une plainte, et ce même si vous n’êtes pas enregistré sur le réseau social. Là aussi Facebook vous demandera de joindre tous les liens vers les messages incriminés.
Lien : Facebook Signalements

Pub

Harcèlement sur Twitter

Twitter propose un système de signalement assez simple. Vous pouvez dénoncer et signaler soit un ou plusieurs Tweets soit le profil d’un usager. Dans les deux cas, Twitter permet de le faire directement depuis l’application ou le site sur le web. Vous devez cliquer sur les trois petits points dans le menu d’un tweet ou sur la roue crantée qui apparait à droite du profil complet.

Twitter2

Twitter comme Facebook propose également une page web spécifique avec un formulaire à remplir pour expliquer le type de harcèlement et les comptes signalés.  En cas de signalement de cyberharcèlement, Twitter vous enverra une fois le formulaire envoyée une copie de la plainte qui pourra être fournie à la police.
Lien : Twitter Signalements

Harcèlement sur Snapchat

snapchatSnapchat ne propose qu’un formulaire en ligne pour dénoncer des agissements de harcèlement numérique. Pourtant le réseau est en passe de devenir celui que les jeunes préfèrent devant tous les autres. Formulaire en anglais où vous serez invité à indiquer vos identifiants ou ceux de la victime, le nom de l’agresseur, la ou les dates auxquelles ont été envoyés les messages et une description du cas.
Lien : Snapchat Signalements

Harcèlement sur YouTube

Google a également prévu un système de signalement sur sa plateforme de vidéos YouTube. Il faut se rendre sur la vidéo délictueuse et cliquer sur les trois petits points à droite sous la vidéo. Vous verrez apparaitre alors un menu qui vous permettra de signaler la vidéo. Les équipes de YouTube sont particulièrement rapides à réagir.
Lien : YouTube Signalement

Harcèlement sur Instagram

Instagram

Le réseau social photo est aussi très utilisé par les jeunes. Instagram qui appartient à Facebook propose une page web dédiée sur laquelle vous pouvez déposer votre plainte.Sur les applications mobiles d’Instagram, vous pouvez le faire en cliquant sur les trois petits points présents dans les menus sous chaque image.
Lien : Instagram Signalement

netecouteVoilà pour ces quelques liens utiles. En cas de cyberharcèlement, on peut aussi contacter le n° net Ecoute 0800 200 000, géré par l’association E-Enfance. Au-delà de l’écoute et du conseil, Net Ecoute peut vous aider concrètement au retrait d’images ou de propos blessants. Le site de l’association est également une mine d’informations utiles.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *