Dernière mise à jour le 5 novembre 2024
Les outils de traduction en ligne se sont bien améliorés avec le temps. S’ils souffrent encore d’une mauvaise réputation, on est très loin des traductions automatiques pour le moins hasardeuses, voire loufoques. L’intelligence artificielle est passée par là. Les ingénieurs ont amélioré leurs algorithmes et puis surtout les traducteurs en ligne ont peu à peu appris des corrections faites par les utilisateurs eux-mêmes.
On est encore loin de l’outil parfait, mais les traductions proposées ont gagné en qualité et pertinence. Voici trois outils de qualité qui méritent un essai ou un nouvel essai si vous ne les avez pas testés depuis un bon moment.
Table des matières
DeepL
C’est sans aucun doute possible le meilleur selon moi de ce podium. J’ai déjà dit ici tout le bien que j’en pensais. DeepL est un traducteur automatique intelligent. Ses résultats sont dans un langage beaucoup plus naturel et moins robotisés que ses concurrents. DeepL propose pas moins de 42 combinaisons à partir de sept langues : français, anglais, allemand, espagnol, italien, polonais et néerlandais. Et ce n’est pas fini, les concepteurs du projet annoncent d’autres langues comme le mandarin, le japonais ou encore le russe. Autre atout de DeepL il bosse à la vitesse de l’éclair. Ses concepteurs ont investi dans des serveurs ultra vitaminés qui lui donnent une puissance de calcul incomparable.
Lien : DeepL
Microsoft Translator
L’outil de traduction automatique proposé par Microsoft a de grandes ambitions et de bonnes chances de devenir incontournable. C’est déjà un peu le cas. Translator est un outil extrêmement puissant qui s’intègre idéalement aux applications de l’écosystème Microsoft. Il traduit à la volée dans plus d’une quarantaine de langues. Petite originalité, Microsoft Translator propose aussi une fonction de conversation en direct. Elle permet à partir du site d’avoir une conversation en direct avec des personnes qui parlent une autre langue. Chaque fois que vous dites ou écrivez une phrase, celle-ci apparaît traduite dans leurs langues respectives aux autres participants. Bluffant.
Lien : Microsoft Translator
Google Translate
Difficile de ne pas inclure sur ce podium l’outil de traduction automatique de Google. Oubliez le passé et les premières traductions d’il y a quelques années. Google Translate a lui aussi beaucoup évolué ces derniers temps. Il est devenu l’outil le plus utilisé à travers le monde. Ce n’est pas tout à fait par hasard. Google Translate traduit instantanément des mots, des phrases, et même des pages entières d’un site web dans plus de 100 langues. Incontournable.
Lien : Google Translate
Trois outils incontournables qui figurent dans la liste des meilleurs outils de traduction en ligne à découvrir ici.
Pour des traductions pointues comportants des termes techniques, scientifiques, du jargon métier, les résultats avec DeepL et les autres traducteurs en ligne type Google Translate, Bing translator ne sont pas toujours très pertinents.
Dans ce cas vous pouvez essayer TechDico, https://www.techdico.com, en 28 langues, qui propose des traductions classées par domaine d’activité, afin d’identifier plus rapidement la traduction la plus adaptée.
J’ai recommandé Deep L à mes élèves car il est vraiment très bien car très rapide et plutôt « intelligent » contrairement à d’autres sites de traduction. De plus, dans le bandeau en haut de la page, il renvoie également à Linguee qui est à recommander aussi car il propose des traductions en contexte, ce qui permet aux élèves de réaliser qu’ils ne doivent jamais faire du mot à mot. Définitivement deux bons outils.
Entre Google Translate et DeepL, il faudrait essayer plein d’exemples aléatoires de traduction pour voir si vraiment une tendance se dégage, mais il ne serait pas possible de prouver que les exemples d’une telle étude seraient choisis aléatoirement et non de façon intéressée. J’ai l’impression qu’il y a l’effet du « tout nouveau, tout beau » pour DeepL, et de la mauvaise réputation que Google Translate traîne depuis des années suite à ses débuts décevants, alors qu’il a fait d’énormes progrès depuis, et est souvent satisfaisant aujourd’hui.
Les traducteurs automatiques peuvent être utiles pour un premier jet à retravailler, voire plutôt fiables pour des traductions techniques (mais pas littéraires). Cela dit, je pense que pour éviter toute erreur de traduction, le mieux est de ne pas utiliser de traducteur automatique, mais des outils de traduction (le traducteur, c’est l’humain) comme des dictionnaires monolingues, des dictionnaires bilingues, des dictionnaires de synonymes, des thésaurus, des encyclopédies, des corpus de textes bien écrits, ou des répertoires de traductions correctement sélectionnées, comme la démarche de reft.fr, qui se contente du français et de l’anglais, mais par souci de fiabilité sur des sélections de traductions humaines.
Oui, impossible de se passer de Deepl quand on travaille avec les langues, c’est vraiment un outil fantastique. L’important, c’est aussi d' »aider » Deepl et de proposer dans la langue 1 des structures assez simples. Plus le texte de départ est fluide, meilleure est la traduction. Pas de miracle. Une constatation essentielle qui doit nous pousser à revoir nos structures ou nos phrases dans la langue 1 en fonction de la langue 2.